Pour notre dernière sortie weekend, nous sommes parties accompagnées de Lucia, la Suissesse (notre petite suisse préférée) et de Nayra, la canarienne (négociatrice acharnée et joggeuse chevronnée) à la découverte de Nin Binh, sorte de Baie d’Halong terrestre.
Le voyage commença sur les chapeaux de roues à la gare routière, lorsque Nayra s’élança soudainement, sous nos yeux ébahis, dans un Pékin express. Elle se mit à courir dans la gare à la recherche du bus le moins cher, tentant de devancer les vietnamiens racoleurs. Nous l’avons suivit tant bien que mal à travers les bus et l’avons finalement retrouvée en pleine discussion virulente avec un vendeur de ticket, surement trop cher…Nous avons pris le bus suivant.
Après une ballade dans la ville, étrangement déserte, les maisons closes, très peu de boui-bouis et bien trop de coiffeurs, nous avons biké jusqu’à l’embarcadère pour une promenade au milieu des pains de sucres. Notre navigatrice avait une technique bien particulière de pagayer, apparemment typique du coin, puisqu’elle utilisait ses pieds. Très « chope » du bassin, ce qui est loin d’être notre cas, nous avons opté pour la bonne vieille méthode du « pagayage » à la main. Note journée s’est achevée avec la visite d’un temple, magique et paisible.
Le lendemain, le temps incertain ne nous a pas permis de faire les bikeuses. On a alors décidé de prendre un bus local pour visiter le parc naturel plus au nord, malgré la certitude de notre aubergiste que celui-ci n’existait pas. Certaines du contraire, ce qui l’agaça encore plus, nous sommes parties à la recherche de ce bus fantôme. Et victoire, il suffisait de se rendre à la station de bus. Ce que nous n’avions pas prévu, c’est que le bus allait s’arrêter 15km avant l’entrée du parc. Une fois sur place, Nayra is back. Commença alors une seconde course à la recherche d’un moyen de transport peu onéreux… Et puis si on ne trouve rien, on ira à pied…
Après moultes négociations avec divers chauffeurs en tout genre (bus, tracteurs, camions, moto, taxi), nous sommes parvenues à un accord avec le taxi qui trahit ses collègues.
Petite ballade à pied dans le parc, non sans s’être trompées de chemin. A défaut d’atteindre le lac comme prévu, nous nous promenons au sein d’une végétation luxuriante.
Nous rentrons, décidées à faire le chemin du retour à pied, ou en stop, à mesure que la nuit tombe et au regard du peu de circulation, notre bonne volonté disparaît. Nous demandons alors l’aumône à une guest house, pour nous appeler un taxi. Le temps d’attente est suffisamment long pour permettre à Béné et Marion d’entamer une danse enflammée, dans la cour avec la dame de l’auberge.
Le taxi, qui est en fait sans doute un membre de la famille de Mia Fraye, nous amène jusqu’à la station de bus. Et là…plus de bus…Nous payons donc le triple du prix en continuant avec ce taxi improvisé. Encore une fois, de belles économies…La team Bamela est plus nombreuse, mais pas plus économe.
Retour a Hanoi, pour nos derniers jours dans la capitale !
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