Lundi 8 novembre- Mercredi 10 novembre
Pékin nous a littéralement éreintées. La fatigue accumulée dans la cité pékinoise fut à la hauteur de son immensité, mais aussi du plaisir que l’on a pu prendre à l’arpenter. Bref, nous prenons le train pour Pingyao satisfaites de nous laisser conduire pendant 12h et pleines de projets pour nous occuper : écrire les articles du blog, trier les photos, se détendre et même dormir…
Ahahah, mais c’était sans compter sur la classe « hard-sit » et tout ce que cela comprend… Illustration :
- « Siège dur », là ils nous avaient bien prévenues.
- Entassement : ne pas sous-estimer la capacité des chinois à se coller-serrer
- Sur classement : faute de places assises suffisantes, grand nombre de personnes passent le voyage debout, sur un petit coté de votre siège ou encore assis à vos pieds. Ne pas sous-estimer la capacité des chinois à pouvoir rester durant des heures, debout ou dans d’autres positions incongrues. Chapeau !!!
- Proximité des toilettes : odeurs parfois peu supportables.
- Crachats : ne pas sous estimer la capacité des chinois à cracher partout…même dans un train.
- Mouvements : possibilité d’extension très réduite, empêchant ainsi la détente attendue.
- Regards rivés sur le moindre de nos faits et gestes : l’ordinateur restera donc au chaud dans le sac.
- Lumière allumée toute la nuit, mettant en péril notre repos.
Cependant, la fatigue nous envahissant, nos têtes le démontrant d’heure en heure, nous arrivons non sans peine à nous assoupir entre chaque arrêt.
Après cette petite nuit nous arrivons enfin à destination. Il est 5h du matin nous décidons de prendre un taxi direction l’auberge. Le réceptionniste nous accueille le visage ensommeillé mais souriant. L’auberge est située dans la vieille ville, dans d’anciens bâtiments très typiques, les chambres sont donc un peu fraîches (nous ne saurons jamais s’il y avait un chauffage caché à allumer…) mais peu importe la fatigue l’emporte…
Nous avons passé 3 jours à Pingyao dans l’idée de trouver repos : éviter les bus, les trains, la foule, le bruit, retrouver un certain équilibre dans un cadre très agréable. Pingyao est une petite bourgade miraculée au charme fou, à l’abri de ses célèbres murailles. Tous les éléments sont réunis pour accomplir notre mission.
Mission accomplie elle fut, nous dormons parfois jusqu’à 9h (tjrs un certain rejet psychologique de la grasse mat), nous flânons dans les petites rues typiques préservées de Mao, autour des temples et le long de la muraille. Le tourisme a malheureusement atteint cette contrée, les visites sont donc un peu chères, l’envie de ne rien faire l’emporte, il y a suffisamment à voir dans la ville. C’est donc le long de ces vieilles bâtisses que nous passons notre temps. Que du bonheur pour notre série de photo « wooo c’est pauvre… c’est beau !! » (déception tout de même à l’idée que le mur vert d’Anaïs ait disparu). Nos sorties deviennent exclusivement boulimiquo-gustativo-gastronomiques. Il y a tellement de choses à goûter, pas facile de résister face à tous ces bouiboui à l’air libre.
Entre 2 sessions dégustation, nous écumons les 2 pharmacies de la ville, à la recherche de médicaments. A ce stade du voyage, les orteils de Béné (on peut vous le dire maintenant, des champignons très rebelles ont débarqué depuis déjà Moscou, il est temps…) réclament un remède efficace. Et voilà notre Béné, toute ravie d’exposer son peton à la « pharmacienne » afin de tenter d’expliquer champignons en chinois, et bien ce n’est pas chose facile… Quant à Marion, après 3 jours à boiter a cause d’une crampe sacrément cramponnée au pied, elle se rend dans la pharmacie-cabinet médical-infirmerie digne du cabinet de Dr Queen. 3 en 1 , ici ils font tout. Le secret médical n’existe pas. Les consultations se déroulent au milieu de tous, et tout le monde s’en mêle. Il y a un coté pratique, en effet « l’ordonnance » passe directement de la main du Dr à celle de la pharmacienne, qui prépare de suite son remède. Armée de son ancienne balance, elle pioche dans ses tiroirs des plantes séchées plus secrètes les unes que les autres afin de concocter une potion magique. Nous restons bouche bée devant toutes ses manipulations ce qui fait beaucoup rire médecins et patients. Bon reste que Marion n’a eu le droit qu’à une crème antibio qui s’avéra, selon le net, totalement inadaptée à sa souffrance…
Pour clôturer ce séjour glande-détente, nous cédons à la pression de toutes ces boutiques de massages, nous tentant à chaque coin de rues depuis notre arrivée. Nous profitons donc d’un de ces fameux foot-massages, détente d’1 heure, chacune dans son canapé dégustant un petit thé au Jasmin. Le massage commence par un petit bain de pieds, les masseurs nous plongent les pieds dans un mélange étrange. Nos visages grimacent en même temps sous la douleur de l’eau bouillante. Mais nos masseurs n’en démordent pas et nous replongent les pieds dans ce bain bouillant. L’eau finie par refroidir et nous pouvons alors profiter de cette mixture. Béné un peu honteuse à cause de ses « bobos », tente d’expliquer à son masseur ses petits soucis afin de le mettre en garde. Marion elle, souhaite de toutes ses forces que son masseur soit meilleur magicien que le Dr. Malgré le manque de soin corporel possible, restant des femmes, toute nos pensées sont tournées vers l’état de pilosité de nos jambes, le foot-massage s’avère être aussi un mollet massage (d’ailleurs très douloureux pour certaines…). « ho no, il remonte à la cheville… Pas le mollet… naaannn…. » Et puis on s’y fait… comme on se fait à beaucoup de chose… et on se laisse foot-relaxer…
Nous quittons Pingyao le mercredi soir, encore plus en retard dans l’écriture du blog (mais c’est rudement long à écrire…), dans le tri des photos et dans nos brouillons de vie. Mais flûte qu’est-ce que ca fait du bien de ne rien faire !!
comme ça tu peux etre contente béné...toutes les chinoises apres toi pourront avoir ces petits hommes de pieds!!!!
RépondreSupprimerau fait tu peux mettre du talc c'est bon pour absorber l'humidité!!!(c'est pas une blague...)
L.
pévaryl la pommade pour tes pieds!!!! on ne sait jamais çà peut exister aussi dans ces contrées!!!!
RépondreSupprimerje vois que çà continue à vous plaire cette petite balade, tant mieux , et continuer à nous faire rêver.
bises
Je sais pas vraiment ce qui fait rêver Cathy dans ce récit très glamour!! Mais
RépondreSupprimerBon quand même vos petits articles tjs trop drôles et hyper réalistes! On veut plus de photos par contre (dsl pour Alice! C'est des saletés ces jaunes!!). Bref vous nous manquez bcp bcp, pas bcp de potins a Paris (forcement nawelle est pas la...mouahah) et ma vie se résume bcp au boulot et aux bars pour oublier que je bosse trop et aux réveils difficiles! Plein de bisous a vous trois! Matabou
alors matabou je ne vois pas de quoi tu parles déjà !!!!
RépondreSupprimeret j'avoue on a fait plus glamour comme récit, ms je kiffe tjrs autant !! et béné fait attention,ils vont peut etre vouloir te couper le pied les chinois du coup, radicaux comme ça ces jaunes ... annaL
est-ce qu'on dit a annaelle que sa signature est ... ambigue ??
RépondreSupprimermatabou
hihihihih, je crois qu il est temps en effet de lui dire !!!
RépondreSupprimerc'est parce que ici les gens crois que mon prénom s'écrit comme ça ("hi my name is Annaelle" "Anna what ??" ta mèreeee) donc je l'ai adopté, ça fait plus original comme signature !! annaelle, juste pour vous faire plaisir
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