Du 4 au 8 novembre.
Le quatrième jour a été notre journée « marché en tout genre ». Après une mise en route tardive (au moins 10h), nous enfourchons nos fidèles destriers Pékinois- vélo pour hommes pour Alice, selle manouch pour Marion et vélo trop petit, aux pédales tordues, pour Béné- et partons, sourire aux lèvres, s’engouffrer dans la folle circulation, direction le marché des antiquaires. Pour changer des jours précédents, la route se passe sans encombres (nous maîtrisons désormais Beijing) et nous frayons aisément un chemin entre ces milliers de vélos, scooters électriques, engins à trois roues et autres moyens de locomotion. Après une bonne heure de vélo, nous arrivons, avec les fesses en feu, au fameux marché.
De nombreux stands sont étalés à même le sol, tous remplis d’objets plus ou moins authentiques, plus ou moins de bon goût, à des prix variables. Commence alors une longue errance entre ces milliers de « petit livre rouge », de produits tous affublés d’une tête de Mao (les chinois excellent dans l’exploitation du produit dérivé), affiches de propagande, montre Mao avec en guise de trotteuse le bras du grand Timonier, pièces anciennes (ou rudement bien fait, ils sont également forts dans l’art du vieux neuf)… Bref tous tentent d’attirer notre attention par un « Allo, very cheap ». Marion s’est fait refourguer une très gracieuse paire de lunette (on se demande encore s’il s’agit de lunettes de vue ou de soleil). Alice a fait l’acquisition de nombreuses pièces trouées et Béné s’est fait poursuivre par un vendeur de montre un peu enragé, suscitant l’attention de tous. On a donc fini par quitter les lieux, estimant s’être suffisamment fait arnaquer pour la journée.
Le quatrième jour a été notre journée « marché en tout genre ». Après une mise en route tardive (au moins 10h), nous enfourchons nos fidèles destriers Pékinois- vélo pour hommes pour Alice, selle manouch pour Marion et vélo trop petit, aux pédales tordues, pour Béné- et partons, sourire aux lèvres, s’engouffrer dans la folle circulation, direction le marché des antiquaires. Pour changer des jours précédents, la route se passe sans encombres (nous maîtrisons désormais Beijing) et nous frayons aisément un chemin entre ces milliers de vélos, scooters électriques, engins à trois roues et autres moyens de locomotion. Après une bonne heure de vélo, nous arrivons, avec les fesses en feu, au fameux marché.
De nombreux stands sont étalés à même le sol, tous remplis d’objets plus ou moins authentiques, plus ou moins de bon goût, à des prix variables. Commence alors une longue errance entre ces milliers de « petit livre rouge », de produits tous affublés d’une tête de Mao (les chinois excellent dans l’exploitation du produit dérivé), affiches de propagande, montre Mao avec en guise de trotteuse le bras du grand Timonier, pièces anciennes (ou rudement bien fait, ils sont également forts dans l’art du vieux neuf)… Bref tous tentent d’attirer notre attention par un « Allo, very cheap ». Marion s’est fait refourguer une très gracieuse paire de lunette (on se demande encore s’il s’agit de lunettes de vue ou de soleil). Alice a fait l’acquisition de nombreuses pièces trouées et Béné s’est fait poursuivre par un vendeur de montre un peu enragé, suscitant l’attention de tous. On a donc fini par quitter les lieux, estimant s’être suffisamment fait arnaquer pour la journée.
Après une petite pause à l’auberge nous repartons sur nos bolides en direction d’un tout autre type de marché, le Night Market. Ce petit marché propose des aliments en tout genre ; cocon de chenille, scarabée, petits insectes, serpents, et autres mets non identifiables. Nous sommes submergées par diverses odeurs plus ou moins plaisantes ou plus ou moins écœurantes. Nos papilles découvrent de nouvelles saveurs, une très bonne expérience, nous savons désormais que notre bouche et notre tête ne sont pas encore prêtes à accepter certains « aliments ». Rien de tel qu’une bonne brochette de fruit caramélisée pour finaliser cette expérience. La promenade le long du marché nous a également donné l’occasion de faire la rencontre d’un nouveau genre de chinois, « l’arnaqueur de touristes ». Au détour d’un stand, un groupe de 3 jeunes nous a accosté sourire aux lèvres, avec une folle envie de faire la connaissance d’étrangers. Au début, joviaux, ils sont vite devenus dérangeants, nous pressant pour nous inviter dans un bar louche situé au dessus d’une boutique de cosmétique. On a fini par décliner l’offre un peu sèchement. C’est au retour que l’on a compris leur petit manège, en les apercevant au loin, accostant un groupe de touristes quarantenaires. Quel sort nous avaient-ils réservé ?? On l’a échappé belle.
Le lendemain nous décidons de partir à la découverte de la fameuse grande muraille que l’on voit depuis la lune (info ou intox ?? intox selon Alice, snif). Encore une fois la « loose team » est en action, arrivées à la station de bus, impossible de trouver le bus qui nous emmène sur le bon tronçon du mur. Nous reportons alors notre ballade great wall à demain et partons vers le Palais d’été.
Ce modeste jardin de 290 hectares, 3000 édifices, 420 000 arbres, un lac de 220 hectares totalement artificielle fut offert par l’empereur Quialong à sa maman , qu’il devait beaucoup aimer. Petite balade au milieu de ces magnifiques paysages artificielles, encore une fois nous ne sommes pas les seules a venir admirer l’ampleur de l’amour d’un fils pour sa mère. Instant psycho : complexe d’Œdipe jamais résolu pour Mr Quialong…
Le soir nous arrivons chez Luis, notre premier hôte de couchsurfing. Luis est un chinois d’une trentaine d’années, ingénieur en « je ne sais pas quoi », vivant plus ou moins avec sa môman (une sorte de Brigitte Bardot asiatique en fin de vie, baladant son bébé chien dans un sac plastique). Luis présente un physique légèrement disgracieux, il porte ses pantalons sans forme sous les aisselles et arbore systématiquement un petit gilet sans manche (tricoté mains) aux couleurs plus que douteuses. En bon chinois, Luis est une sorte d’hyperactif, qui court tout le temps (avec une façon toute particulière de courir : serrage de fesses, les bras le long du corps et hop je cours à tout petits pas vers les toilettes, la voiture …), mange vite et bruyamment, mais d’une générosité incroyable et étant aux petits soins avec nous (un peu embarrassant quand Luis vire sa môman du canapé pour qu’on s’y installe).C’est donc très naturellement qu’il nous propose de nous conduire en voiture à la muraille le lendemain, en bon morpions nous acceptons sans nous faire prier.
Nous embarquons donc le lendemain, Alice, Marion, Béné, Luis, Môman et bébé chien pour une escapade familiale. Et c’est parti, mon kiki !! Nous frôlons la mort pendant les deux heures de trajet, Luis n’ayant de toute évidence jamais passé son code de la route, il passe partout, le couloir de vélo, fait des queues de poisson, klaxonne, double dans un virage de montagne sans visibilité et sans feux, bref deux longues heures de serrage de fesses pour nous !!
Encore une fois en bon chinois, il disait connaître parfaitement la route mais s’est tout de même arrêter 8 fois pour demander son chemin. C’est donc en début d’aprem (alors que nous étions partis à 9h) que nous arrivons sur le site. Et là grande déception, c’est Eurodisney, des milliers de touristes, des stands souvenirs à gogo, et même la possibilité de redescendre du mur en toboggan, on est loin de l’authentique great wall.
Luis nous explique alors qu’il connait un autre endroit plus tranquille, on dit ok banco, en espérant y arriver avant la tombée de la nuit. Après quelques arrêts supplémentaires pour demander notre chemin, nous arrivons effectivement sur un bout du mur. Pas de touristes, pas de toboggan, bonheur !!! De plus la muraille a été joliment restaurée et on peut la voir courir sur les différentes montagnes environnantes. Nous nous lançons dans 3h d’ascension (sans Môman qui est restée en bas, sympa le dimanche en voiture !!). 3h de marche à la verticales, d’escalade parfois, de coup de vertige, suant un peu, beaucoup, râlant parfois, admirant le paysage, faisant des photos bien sûr et parfois crachant nos poumons, pendant que derrière Luis (pas en meilleure forme que nous) fume clopes sur clopes.
Luis nous explique alors qu’il connait un autre endroit plus tranquille, on dit ok banco, en espérant y arriver avant la tombée de la nuit. Après quelques arrêts supplémentaires pour demander notre chemin, nous arrivons effectivement sur un bout du mur. Pas de touristes, pas de toboggan, bonheur !!! De plus la muraille a été joliment restaurée et on peut la voir courir sur les différentes montagnes environnantes. Nous nous lançons dans 3h d’ascension (sans Môman qui est restée en bas, sympa le dimanche en voiture !!). 3h de marche à la verticales, d’escalade parfois, de coup de vertige, suant un peu, beaucoup, râlant parfois, admirant le paysage, faisant des photos bien sûr et parfois crachant nos poumons, pendant que derrière Luis (pas en meilleure forme que nous) fume clopes sur clopes.
Le soir nous avions fixé un rendez-vous foireux à Laurianne et Gauthier (les français du lac Baïkal) sur un pont entre deux lacs quelque part dans Pékin. C’était pas gagné, et c’était sans compter sur les embouteillages, on est arrivé avec 2h de retard et ne les avons jamais retrouvé, étonnant !! On a donc fini dans un bar kitch avec comme fond musical, un trio de chinois, qui tentait tant bien que mal d’enflammer la salle. On s’est vite lassé, ne comprenant pas bien l’attitude de Luis dans un bar (journal en main, qui part s’acheter à manger, mais qui a paru déçu que nous partions si vite, encore une incompréhension franco-chinoise).
Cette première expérience de couchsurfing fut une vraie réussite. Luis a tenu à nous faire découvrir son pays (visionnage d’un film romantico-dramatico-typiquement chinois, dégustation du kebab à l’âne, expérimentation de la conduite à la chinoise), tout autant que de connaitre le notre.
Pékin, c’est trop bien.
Pékin, on y mange drôlement bien.
Beijing, ça swing.
Les hutongs en chantant ding, ding, dong.
Le vélo, c’est ca qu’il te faut!
Pékin sans vélo, c’est comme une journée au boulot (ah nan, c’est toujours mieux…)
Chinois tu es, crachat tu fais, mais sympa tu es !
je ne me lasse pas de vos aventures !!
RépondreSupprimermoi demain c'est départ en tasmanie ac mes 2 potes françaises de la fac pr 10 jrs, location de van et cest parti pr 10jrs de parcs naturels !! je me suis meme acheté un sac à dos pour l'occasion, en grande routarde que je suis :)
bisouuuus tout doux portout (et marion et alice)
nawell
toujours sympa ces aventures et ces photos.
RépondreSupprimerbonne route
catherine
Toutes mes félicitations, pour vos talents de conteuses ... On se marre à chaque fois ! Et on arrive vraiment à vous imaginer là bas. Plein de bisous et à très vite pour vos nouvelles aventures. Vous êtes ou maintenant ???
RépondreSupprimerGros becos nicois
Belle image du chien baladé dans un sac Franpring...
RépondreSupprimerBravo.....
RépondreSupprimerOui....félicitations pour vos " talents de conteuses et poètes " :o))
un plaisir de vous lire.....
Bonne continuation ....dans votre périple.....
Bizz